Je m’appelle Valérie Darras et je suis maman de 2 enfants « différents ».

Lorsque mon aîné a eu 2-3 ans, plusieurs personnes du milieu médical et scolaire nous ont signalé que notre fils était probablement HP. Nous avons laissé cette information de côté, jusqu’à ses 5 ans. C’est alors que nous avons remarqué quelques difficultés au niveau du graphisme et un fonctionnement intellectuel différent. Nous avons alors entamé des démarches auprès d’un centre agréé pour le faire tester, ce qui a confirmé son HP.

Etant donné ses soucis de graphismes, nous l’avons emmené chez une graphothérapeute pour que son entrée en primaire soit facilitée puisqu’il était considéré comme ayant une écriture dysgraphique. C’est là que mon intérêt pour la graphothérapie a commencé.

L’institutrice de 1^re primaire a remarqué d’autres soucis qui nous ont conduit à de la psychomotricité relationnelle. La professionnelle voyant que notre fils « calait » toujours sur le même type de problème, nous a envoyé faire un test de TSA (Asperger) qui a été confirmé.

Pendant toute cette période, je me suis formée en graphothérapie, en Belgique et en France, et suis diplômée dans ce domaine. J’ai également suivi des formations complémentaires, dont les Ocotfun^® et les réflexes archaïques (RMTI^®).

J’ai toujours eu à cœur de comprendre le monde, les choses qui m’entourent, … Et, par-dessus tout, essayer au maximum de régler les problèmes à leur base (cause) plutôt que de s’occuper uniquement des conséquences. L’apprentissage des mouvements rythmiques qui permettent l’intégration des réflexes archaïques répond exactement à ce souhait, c’est pourquoi ils sont si importants pour moi. De plus, le corps a une mémoire propre, chose que l’on oublie trop souvent. Là encore, les réflexes archaïques ont été une réponse à mes « pourquoi » et mes « comment » …

Si je prends une image pour vous expliquer ce qui m’anime aujourd’hui, ce serait la suivante :

Vous arrivez au monde parfait, comme un nouveau pot en terre cuite. Vous êtes prêt.e à recevoir et à vivre un maximum d’informations, d’enseignements et d’apprentissages, comme la graine que l’on plante dans le pot rempli de terreau. C’est alors que des accidents de la vie peuvent arriver : vous vous blessez, vous êtes asséché par manque d’arrosage, des « nuisibles » attaquent la petite graine qui a germé, etc. C’est ainsi que le pot se fend, se casse et que la graine pousse, malgré tout, mais tordue. Et les réflexes dans tout ça ? Les réflexes permettent de remettre le pot droit, de le consolider pour qu’il puisse être solide à nouveau et que la graine puisse enfin s’épanouir, en souplesse.